Comprendre l'affluence et la fréquentation des trains en Île-de-France.
En Île-de-France, chaque jour, plus de 7 300 trains RER et Transilien par jour parcourent les 1400 km du réseau SNCF et RATP en transportant plus de 6 millions de personnes. Chaque seconde est alors un enjeu pour transporter tout le monde en temps et en heure. Mais un hic persiste, plus de 60% de ces voyageurs sont concentrés sur seulement 5 heures de la journée, il faut donc pouvoir concentrer tout ce monde sans problème. Nous vous proposons donc de découvrir comment fonctionne l’affluence et le système de transport en IDF.
Ils sont fous ces franciliens !
Qui n’a pas déjà vécu la galère des transports bondés ? Et pourtant, le réseau à une ponctualité d’environ 94% sur l’année. Ce qui veut dire que seulement 6% des trains sont impactés par un incident (qu’il soit d’origine interne ou externe). Le problème ici vient des moments d’affluence. Plus de monde, il y a ; plus de risques il y a. Et notre réseau bien qu’il soit robuste (train récent ou en cours de livraison, infrastructure régénérée, automatisation sur les tronçons sensibles, etc.), il n’est pas infaillible ce qui crée des moments d’affluences plus ou moins forts durant la journée et surtout en cas d’incident.
Comprendre les causes
Chaque incident, même mineur, peut déclencher une réaction en chaîne. Le réseau francilien est si dense que les trains circulent parfois à moins de deux minutes d’intervalle. Une simple porte bloquée ou un signal d’alarme peut donc suffire à désorganiser une partie de la ligne. Le temps que la situation se rétablisse, plusieurs rames s’accumulent, les horaires se décalent et les voyageurs s’entassent sur les quais. Ce phénomène, appelé “effet domino”, explique pourquoi un incident localisé peut provoquer un ralentissement général sur l’ensemble du réseau.
Expliquons les incidents.
Voici quelques-uns des incidents que l’on peut avoir tous les jours lors de nos déplacements en Île-de-France.
Causes accidentelles, mais aussi naturelles !
Vous avez découvert l’affluence à travers les incidents, mais elle fait aussi partie du quotidien des transports. Les heures de pointe, entre 7h30 et 9h30 puis de 17h à 20h, concentrent à elles seules près de 60 % des voyageurs de la journée. Il faut donc réussir à faire entrer tout ce monde dans les trains ! L’affluence ne vient pas de toutes les gares, mais de quelques points clés : les zones de correspondance et les pôles d’emploi. Résultat : des foules se concentrent aux mêmes endroits, aux mêmes moments.
Et si,
vous découvriez l’affluence de votre gare.
Surpris ?
Découvrez les 5 gares les plus fréquentées.
Maître Sacripan, notre huissier, vient de me remettre l’enveloppe… des 5 gares gagnantes du semestre.
Le
verdict est tombé, et les gagnantes sont...
Et donc ! Comment y remédier.
Île-de-France Mobilités, SNCF, RATP, etc. font toujours des études de projets pour permettre de désengorger les pôles d’échanges comme les gares ci-dessus. Les projets permettant de désengorger ces pôles sont présentés ci-dessous.
Expliquons les incidents.
Voici quelques-uns des incidents que l’on peut avoir tous les jours lors de nos déplacements en Île-de-France.
Des améliorations notables.
L’ouverture de ces projets va rebattre les cartes de l’affluence dans les transports tels qu’on les connaît aujourd’hui. Le Grand Paris Express (Métro 15, 16, 17, 18) ont pour objectif de décharger les grandes gares parisiennes ainsi que les pôles Châtelet — les Halles et La Défense tout en permettant des temps de trajet 2 à 3 fois plus courts.
Le RER E à l’ouest va permettre quant à lui de décharger le RER A sur la branche Cergy • Poissy, ainsi que de décharger les pôles d’échanges de Poissy et Houilles Carrières-sur-Seine en supprimant le passage Ligne J > RER A pour les habitants des Yvelines profondes.